Logo du site La Chirurgie Gynécologique et Mammaire de Charente

 

 

 

 


ACCUEIL CHIRURGIE GYNECOLOGIQUE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CURETAGE UTERIN:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Définition

Indications

Modalités

En pratique

Déroulement

Post-opératoire

Signes d'alerte
Avantages, inconvénients et risques

 

Anatomie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce site respecte les principes de la charte HONcode de HON Ce site respecte les principes de la charte HONcode.
Vérifiez ici.

 

 

Mise à jour: 18 Mars, 2018

 

 

Les différentes interventions chirurgicales gynécologiques

CURETAGE UTERIN

 

En pratique

Chirurgie dite en ambulatoire, entrée et sortie le jour même (vous devez être accompagnée et ne pas rester seule la nuit).
Etre à jeûn depuis la veille, minuit.
Votre dossier doit être complet.

Signes d'Alerte

Si fièvre > 38,5°C
Si saignements abondants persistants
Si douleurs ne cédant pas aux calmants
Si vomissements > Contacter votre chirurgien.

Ne pas oublier

Votre dossier d'hospitalisation
Vos papiers administratifs (carte vitale, mutuelle, identité)
Protections périodiques pour la sortie de la clinique.

 

FacebookTwitterGoogle+ Youtube

 

Définition

Le curetage de l'utérus est une intervention qui consiste à prélever le tissu interne de l'utérus dit endomètre.

Ce curetage est effectué grâce à une curette (une petite « cuillère »).

Le curetage est le plus souvent effectué de façon conjointe avec une hystéroscopie.

 

Haut de page
Indications

Les indications du curetage sont nombreuses :
- pour le diagnostic: anomalie de l'endomètre comme le cancer de l'endomètre, un polype, un trop grand développement (hyperplasie)...
- pour le traitement: en urgence, sur des hémorragies, lors d'une fausse couche précoce...
- pour améliorer l'endomètre avant une prise en charge de procréation médicalement assitée

 

Haut de page
Modalités

Le curetage se fait donc par les voies naturelles.
La position est dite « gynécologique », c’est à dire allongée, les jambes remontées et écartées.
Le chirurgien est situé entre les jambes de la patiente, en position assise.

Positon opératoire du curetage


Pour introduire la curette, il est nécessaire de dilater le col, grâce à des instruments (bougies) de diamètres progressifs.

 

Matériel pour le curetage utérin

 

Haut de page
En pratique

Lors de l’organisation de votre intervention, une consultation d’anesthésie est programmée, elle est indispensable et aura lieu, au minimum, 48 heures avant.

Lors de cette consultation, le médecin anesthésiste fait le point avec vous sur les modalités d’anesthésie (anesthésie générale, ou locorégionale), vérifie la faisabilité, évalue les risques et vous prescrit un bilan sanguin pour vérifier sa normalité, si nécessaire.

 

Lors de votre consultation, un dossier administratif dit de « pré-admission » sera effectué pour éviter trop de formalités lors de votre hospitalisation. Pour cela, il vous sera demandé de fournir votre identité, votre carte vitale, votre carte mutuelle, et le dossier préparé lors de l’organisation de votre intervention par votre chirurgien et sa secrétaire.

 

Il n’est pas nécessaire d’effectuer un champ opératoire, c’est à dire une épilation du site chirurgical, dans la quasi totalité des cas.

 

L’intervention est le plus souvent faite en « ambulatoire », c’est à dire que vous rentrez le matin et ressortez le jour même de l’intervention.

Il est nécessaire de se faire emmener puis rechercher, et vous ne devez pas être seule la nuit qui suit l’intervention (il doit y avoir quelqu'un majeur prêt de vous).

Dans certain cas, si c’est conditions ne peuvent être remplies, vous pourrez être hospitalisé la nuit suivante, ou les nuits avant et après l’intervention.

 

Vous devez être impérativement à jeun depuis minuit la veille, c’est à dire sans manger, ni boire, ni fumer. Certains médicaments peuvent être pris selon les recommandations de l’anesthésiste uniquement.

Votre hospitalisation nécessite que vous apportiez vos affaires, et une protection périodique pour la sortie (pas de tampon).
Il est recommandé de ne pas apporter trop d’objets de valeur…

 

Haut de page
Déroulement

Avant de partir au bloc opératoire, votre dossier est recontrôlé par l’équipe soignante.

Rarement un médicament vous est donné (prescrit par le médecin anesthésiste) pour vous « relaxé », c’est la pré-médication.
Un brancardier vous emmène au bloc opératoire.

Avant de commencer l’intervention, une perfusion sera posée (petit tuyau dans une veine pour passer les médicaments nécessaires à votre anesthésie et à votre intervention).
Votre dossier est à nouveau vérifié et l’équipe chirurgicale vous posera à nouveau des questions sur votre identité, le type de chirurgie prévue, … c’est la « check-list » mise en place pour améliorer votre sécurité, c’est la même partout en France.
Vous serez installé dans la salle d’intervention, et commencera votre anesthésie.

Durée de l’intervention : environ 20 minutes

Après l’intervention : Le cathéter de la perfusion est laissé en place s’il y avait besoin de passer des médicaments directement dans la veine.
Juste après l’intervention, vous séjournerez en salle de réveil durant deux heures environ, puis un brancardier vous ramènera dans votre chambre.
Des antalgiques (calmants) sont prescrits si besoin.
La reprise de l’alimentation se fait rapidement avant votre sortie, c’est une collation pour ne pas repartir à jeûn.

Durée d’hospitalisation : souvent une demi-journée.

A votre sortie, vous passerez par le service administratif, qui clôturera votre dossier administratif et vous remettra différents documents, dont un bulletin d’hospitalisation important à conserver.

 

Haut de page
Post-opératoire

Suites normales :
Il existe souvent des petits saignements. Ils sont variables, en moyenne entre 6 à 10 jours.

Consignes :
A votre retour, il est conseillé de se reposer, manger normalement mais plutôt léger, et surtout ne pas prendre d’alcool ni de médicaments non prescrits ou ignorés par votre chirurgien ou anesthésiste (à cause de l’anesthésie que vous avez eu).
Vous ne devez pas rester seule.
Les rapports sexuels, les bains et la piscine, sont déconseillés durant 2 à 3 jours. La douche est bien sûr autorisée.

Arret de travail :
Il n’est pas toujours nécessaire.
Si cela devait être le cas, il vous est remis à la sortie ou avant par votre chirurgien.

Visite post-opératoire :
Elle est souvent effectuée avec votre gynécologue habituel, ou votre chirurgien dans certains cas, entre 8 jours et un mois.

 

Haut de page
Signes d'alerte

Tout évènement qui vous inquiète doit vous faire contacter votre médecin traitant ou votre chirurgien. De façon générale, une fièvre > 38°C5 à deux reprises, des douleurs importantes, des vomissements, ou des saignements abondants persistants, doivent vous faire consulter

 

Haut de page
Avantages, inconvénients et risques

Avantages
Ceux-ci sont variables selon le type d’intervention et leurs indications.
Permet le diagnostic précis des problèmes dans l’utérus.
Permet de traiter souvent des hémorragies pendant les règles.
Permet de débuter des traitements lors de prise en charge de la fertilité.

Inconvénients
Comme tout geste dans l’utérus ces interventions peuvent créer des adhérences (synéchies) dans la cavité utérine, rendant rarement difficile ou impossible des grossesses ou gênant l’évacuation des règles.

Risques
Rarement une perforation de l’utérus peut avoir lieu. Cela peut empêcher la réalisation de l’intervention prévue initialement. Cela n’a bien souvent aucune conséquence, mais il est possible que durant l’intervention, le chirurgien décide de vérifier les organes derrière l’utérus (intestin, vessie, vaisseaux sanguins) pour s’assurer d’aucune plaie, ce contrôle sera alors fait par coelioscopie. Il est bien évident que s’il existait une plaie, elle nécessiterait sa propre prise en charge…

Des risques exceptionnels liés à la réabsorption du liquide injecté dans l'utérus pour permettre de regarder, ont été décrits (œdème du poumon, réaction allergique, troubles cardiaques), pouvant très exceptionnellement entraîner un risque vital ou de séquelles graves. De façon générale, les suites sont habituellement simples et indolores. Une infection de l'utérus peut toute fois exister, c'est l'endométrite, elle nécessite alors un traitement antibiotique.
L'intervention nécessite également une anesthésie qui comporte ses propres risques, l'anesthésiste vous en parlera lors de la consultation pré-anesthésie.

 

Envoyer cette page à un ami

Imprimer cette page

Auteur: Dr Gauthier D'HALLUIN
Mise en page: 1 Novembre, 2012
Mise à jour: 18 Mars, 2018